La situation d’Uber en France reste toujours délicate, aujourd’hui le groupe annonce que la mise en place d’un examen spécifique à destination de ses chauffeurs devrait entrainer la disparition de la moitié des effectifs.
UBER pourrait perdre la moitié de ses chauffeurs en France d’ici la fin de l’année.
Seve Salom: “Nous demandons au gouvernement une simplification des examens” qui permettrait de “créer des dizaines de milliers d’emplois pour des personnes peu qualifiées”. Uber regrette une situation qui va “diviser ce marché par deux et l’empêcher de grandir”.
Si Uber est particulièrement soucieux de l’avenir de ses chauffeurs à l’heure actuelle, c’est que les enjeux sont importants pour le groupe. La situation était, selon les syndicats de chauffeurs, bien éloignée lorsqu’ils revendiquaient une meilleure considération de l’employeur tout en critiquant les conditions de travail et un système de revenu déséquilibré.
Il n’est pas certain que le gouvernement entende l’appel d’Uber, le cadre réglementaire ayant été décidé de longue date suite au rapport de force engagé entre les services de VTC, l’État et les services de Taxis traditionnels.
Ceci devient donc une aubaine pour les personnes disposant de la carte professionnelle. Cela présentera un double avantage :
1/ Moins de concurrence étant donné que le chauffeur est réduit
2/ Un rapport de force plus équilibré entre les chauffeurs et Uber (et autres plateformes de réservation).
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