Les chauffeurs qui font plus de 50 heures de prestations hebdomadaires pour UBER auront la garantie de recevoir 4.200 euros de chiffres d’affaires mensuels. Les VTC sont d’accord avec cette disposition, mais souhaitent avant tout mettre au clair les détails. Effectivement, le montant est intéressant, mais les dessous d’un tel accord restent à éclaircir.
UBER gardera l’intégralité de sa marge bénéficiaire
Pour l’heure, les négociations sont en cours. Le taux horaire de 21 euros est évoqué, mais cela reste une supposition. Ainsi, le chauffeur VTC aura à travailler pendant 50 h par semaine pour espérer toucher 4.200 euros de chiffre d’affaires mensuel. L’entrepreneur aura encore à s’acquitter des taxes. De son côté, l’entreprise californienne gardera l’intégralité de sa marge bénéficiaire qui atteint 25 % de chaque commission. La plateforme refuse également toute éventualité de modifier sa politique tarifaire. Le tarif des courses ne peut pas baisser, mais une hausse reste à prévoir.
Accompagnement des chauffeurs en difficulté
D’autres mesures se préparent en coulisse de cet éventuel chiffre d’affaire. UBER proposera par exemple d’accompagner les chauffeurs VTC qui ont du mal à arrondir les recettes mensuelles. Pour rappel, les syndicats des conducteurs veulent tirer l’accord à leur avantage. Récemment, ils ont fait du lobbying lors d’une manifestation sur la place de la Bastille. Au même moment, l’entreprise américaine évite tout recours aux votes parlementaires et à toute issue juridique. Aux dernières nouvelles, elle serait prête à verser une sorte d’indemnisation pour les VTC qui se trouvent en grandes difficultés financières. En contrepartie, les bénéficiaires d’une telle aide devraient rester fidèles et honorer un nombre d’heures minima. La teneur exacte des dernières résolutions reste encore à connaitre.
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