“L’Etat ne nous écoute pas” : les chauffeurs de VTC manifestent à Paris

Ils réclament un tarif minimum, les mêmes avantages fiscaux que les taxis sur les carburants et un numerus clausus pour les cartes professionnelles. Près d’une centaine de chauffeurs VTC se sont retrouvés, ce jeudi 10 janvier au matin, près de Porte Maillot, à Paris, et ont partiellement bloqué la circulation aux abords du Palais des Congrès, à l’appel des syndicats CFDT-VTC et FO Capa-VTC. Leur première revendication porte sur l’instauration d’un tarif minimum. Le représentant de la CFDT, Ali Lemmouchi, a expliqué que ce sont “les plateformes qui font la loi du marché et ont encore baissé le prix”, tout en regrettant qu’il n’y ait rien de prévu sur ce point dans la future loi d’orientation sur les mobilités (LOM).

Un “business de fausses cartes”

Les chauffeurs réclament également une détaxation partielle de la taxe intérieure de la consommation sur les produits énergétiques. “Les chauffeurs routiers, les agriculteurs, les taxis, les ambulanciers l’ont et pas nous, c’est grave”, juge Ali Lemmouchi, rappelant que c’est une revendication portée depuis le mois de novembre, “avant les ‘gilets jaunes'”.

Enfin, les manifestants réclament un numerus clausus des cartes VTC et déplorent un “business des fausses cartes”, qui pose des problèmes de concurrence mais aussi de sécurité.

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