Les véhicules VTC ne cessent de circuler dans les villes parisiennes. Ils sont parfois confondus aux taxis. C’est pourquoi nombreuses sont les idées reçues sur les VTC et les taxis. Quelles sont ses différences ? Voici les réponses !
VTC et taxi : soumis à des législations différentes
Le taxi est sous tutelle du ministère de l’Intérieur tandis que le véhicule VTC est sous tutelle du ministère du Tourisme. Une licence (pour se garer dans des lieux publics) et une carte professionnelle sont obligatoires pour un chauffeur de taxi. À part le compteur horokilométrique et le lumineux, un taxi ne peut sortir de la zone inscrite dans sa licence (commune, région, ou ville) sauf en cas de réservation de son client. Un chauffeur VTC n’a pas besoin d’une licence pour circuler avec sa voiture. Par contre, il doit avoir une carte professionnelle VTC et doit s’inscrire au registre des VTC. Si le taxi est facilement reconnaissable à travers son lumineux, la voiture VTC l’est aussi à travers son âge, sa puissance et sa taille. Un véhicule VTC doit avoir moins de 4 ans, offre 4 à 9 places, dont celle du chauffeur, et possède une puissance de 88kw minimum.
les grandes différences en termes de service
Aucun véhicule VTC ne doit faire une course sans une réservation de son client. Tous les services doivent être inclus dans un contrat (numérique ou physique) dont le trajet, le départ, l’arrivée, le nombre des occupants de sièges. Au-delà de ces obligations, le tarif de course doit être connu dès la réservation de son client. Pour un taxi, il ne peut travailler que dans sa zone d’intervention inscrite dans sa licence. En ce qui concerne le tarif, les taxis choisissent le tarif d’une course en fonction du prix fixé par la préfecture tandis que le chauffeur VTC est libre de choisir son tarif de course. En tout cas, son client a le droit de négocier, car le tarif est connu dès la réservation.
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