Devenir VTC quand on est taxi

Avant, il n’existait que le taxi. Aujourd’hui il y a également le VTC. Ces deux activités se basant sur le transport de personnes présentent chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Face à l’évolution du secteur du VTC, bon nombre de chauffeurs de taxi ambitionnent de se lancer dans la branche. Ainsi, la question qui se pose est : comment devenir VTC quand on est taxi ? Pour apporter une réponse à ce questionnement, parlons dans un premier temps de la décision du Conseil Constitutionnel sur le sujet et ensuite, zoomons sur les conditions à remplir par le taxi pour devenir conducteur de VTC.

La décision du Conseil Constitutionnel pour les activités de taxi et VTC

Pour encourager la liberté d’entreprendre, le Conseil Constitutionnel invalide l’article L.3121-10 du Code des Transports indiquant que l’activité de taxi était incompatible avec celle de chauffeur de VTC. En effet, les Sages du Conseil Constitutionnel autorisent les chauffeurs de taxi à exercer en tant que conducteur de voitures de transport avec chauffeur. Pour appuyer leurs décisions, les Sages ont précisés que les deux activités peuvent être exercer en respectant les signes distinctifs qui les différencient, à savoir, une enseigne lumineuse qui se fixe sur le toit et la plaque du véhicule pour le taxi ou bien une vignette verte placée à l’avant et à l’arrière du véhicule pour le VTC.

Les conditions à remplir par le taxi pour devenir VTC

Pour devenir chauffeur VTC, le conducteur de taxi se doit de remplir les conditions d’exploitation et d’installation requises par la réglementation VTC. Celles-ci comportent, la prise en charge d’un client à travers une réservation préalable, la détention de la carte professionnelle VTC délivrée par les préfectures, le suivi d’un stage de formation à renouveler tous les 5 ans, répondre aux aptitudes commerciales utiles au service de VTC, à l’instar du sens de la relation client et enfin la maîtrise du français et de l’anglais (niveau 2).