Devenir chauffeur Uber

Uber est une société américaine fondée en 2009 par Garrett Camp, Travis Kalanick et Oscar Salazar. Elle s’appelait initialement UberCab. Sa création résulte d’un constat simple : à Paris comme à San Francisco, trouver un taxi n’est pas toujours chose aisée. Les trois hommes décident alors de développer une application qui permet de mettre en relation des chauffeurs et des personnes qui ont besoin d’un transport. Le concept est différent de celui des taxis puisque ici les chauffeurs ne sont jamais salariés, ils sont indépendants et paient une commission pour utiliser la plateforme et ainsi trouver des clients simplement.

Comment devenir chauffeur Uber ?

Devenir chauffeur chez Uber est extrêmement simple. En effet, Uber n’emploie pas de chauffeurs en tant que salariés. Nul besoin donc d’envoyer un CV et une lettre de motivation, de passer des entretiens, il faut créer une entreprise, a minima une micro-entreprise. Toutefois, on ne devient pas chauffeur Uber du jour au lendemain. Il faut ainsi obtenir en premier lieu une carte professionnelle VTC, une autorisation permettant de transporter des personnes. Pour cela, il faut passer un examen spécifique et officiel composé d’une phase théorique et d’une phase pratique. Cette dernière est constituée de 7 épreuves sur 3h50 avec des QCM ainsi que des QRC (questions réponses courtes). Une fois l’examen pratique obtenu, le chauffeur doit conduire 20 minutes dans un véhicule à double-commande comme c’est le cas lorsque l’on passe le permis de conduire.

Une fois l’examen obtenu

Le chauffeur  bénéficie de la carte professionnelle VTC, ce précieux sésame qui va lui permettre ensuite d’exercer son activité.  Mais avant de se lancer, il faut ouvrir une entreprise et choisir un statut juridique. Nombre de chauffeurs chez Uber font le choix de la micro-entreprise, un statut peu risqué puisque l’on ne paie des charges que lorsque l’on réalise un chiffre d’affaires. Toutefois, ce statut ne permet pas déclarer des charges à l’image d’un crédit auto, d’une assurance auto, des commissions prélevées par Uber, etc. Certains chauffeurs décident donc de créer une entreprise individuelle.

A présent, le conducteur détient toutes les clés pour exercer son métier. Il lui faut alors s’inscrire en tant que chauffeur sur la plateforme Uber afin de bénéficier de ce réseau très étendu. Pour devenir chauffeur Uber, il faut répondre à certains critères très spécifiques. Le véhicule par exemple, ne peut être choisi au hasard.

Le véhicule homologué Uber

Uber propose à ses clients 4 gammes de véhicules ouverts à la réservation, et demande dès lors à ses chauffeurs de posséder un véhicule homologué de l’une de ces gammes.

  • UberX : véhicule de moins de 6 ans de couleur sombre
  • Uber Van : première immatriculation de moins de 4 ans, couleur sombre
  • Berline : une gamme de services mais non de véhicules spécifiques (chauffeur sur certains secteurs, meilleurs chauffeurs selon la notation de la plateforme et des clients)
  • UberGreen : véhicules électriques ou hybrides de moins de 10 ans

Enfin, le véhicule doit respecter la norme VTC, c’est-à-dire disposer de plus de 4 places passager (9 au maximum), dépasser 4,50 mètres de longueur et 1,7 mètre de largeur, disposer d’au moins 4 portes et d’une puissance minimale de 84 kW.

Le salaire du chauffeur Uber

Le chauffeur Uber n’étant pas salarié, sa rémunération peut sensiblement varier selon le nombre d’heures réalisées dans le mois. Rappelons que la plateforme prend une commission à hauteur de 25 à 30 %. Cette commission correspond aux frais de gestion et de traitement et à la communication de l’entreprise qui permet aux chauffeurs de trouver un client sans avoir à le démarcher.

Organiser son statut juridique et enregistrer son activité

Les futurs chauffeurs Uber se trouvent alors face à un choix principalement entre deux formes de régimes juridiques principaux accessibles en droit des sociétés françaises. Le premier choix possible et d’ailleurs celui retenu par la majorité des chauffeurs VTC Uber est celui de la micro-entreprise (ex auto-entreprise). Un statut très prisé en raison non seulement de la simplification extrême des démarches d’immatriculation de l’activité puisqu’il est possible de s’enregistrer en quelques minutes en ligne, mais également en raison de son régime micro-fiscal très avantageux : exonération de la TVA, comptabilité allégée au maximum, prélèvement libératoire à l’impôt sur le revenu etc. Il suffit d’un compte bancaire séparé et de quelques démarches en ligne pour démarrer son activité de chauffeur VTC Uber sous le régime de la micro entreprise.

Le second choix bien moins courant est celui des régimes juridiques de sociétés commerciales unipersonnelle, l’associé unique étant le chauffeur VTC. Une option qui permet notamment de s’affranchir des limites et plafonds d’activité de la micro-entreprise mais qui soulève d’autres contraintes pratiques. De la SASU à l’EURL, mieux vaut prendre le temps de choisir le régime le plus adapté avec l’aide d’un spécialiste.

L’inscription au registre des VTC 

Lorsque l’activité est définitivement immatriculée, le chauffeur VTC doit alors pour terminer demander son inscription au registre des véhicules de tourismes avec chauffeur qui lui permettra de bénéficier d’une licence VTC valable 5 ans. Cette licence lui permet alors d’effectuer les démarches d’assurances professionnelles évoquées précédemment dans cet article, et ainsi d’effectuer la demande d’inscription sur la plateforme UBER par le biais de l’ouverture d’un compte chauffeur.

 

 

 

 

 

 

 

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